Bouréma Condé au FNDC: « Empêcher la tenue d’une élection…la Guinée n’en a jamais enregistré et n’en enregistra jamais »

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DECLARATION

Chers concitoyens

Mesdames et Messieurs,

Le dimanche 22 mars 2020, c’est désormais acté, nous nous rendrons aux urnes pour exprimer nos choix, sur les élections législatives et référendaires.

J’introduis mon intervention par le mot paix, dont chacun de nous a le plus grand besoin, mouvance, opposition, fonctionnaires, ouvriers, artisans, secteur privé, paysans, religieux, jeunes, adultes, personnes âgées, handicapés et chacun de nous a besoin de la paix.

En cette veillée électorale, que n’entend-on pas comme menaces contre des citoyens dont le seul crime, serait de s’acquitter d’un droit constitutionnellement à eux reconnu.

Celui de voter comme celui de boycotter les aussi tout autant, se rend-on compte que ces menaces de privation de libertés et de droits ont été rendues possible jusque maintenant, par la volonté du chef de l’État, président de la république professeur Alpha Condé, sa volonté dis-je de préserver la paix comme du temps de sa longue expérience d’opposant historique. Il a toujours clamé, ceux qui y voient une quelconque faiblesse devraient véritablement se raviser et se rendre à l’évidence que la violence est loin d’être un raccourci, pour accéder au pouvoir en 21ème siècle.

Après trois (3) mois de marches et de marches, de manifestations et de manifestations, après avoir expédié tous les membres du gouvernement à la cour pénale internationale, qu’on en vienne aujourd’hui à demander entre autres trouvailles machiavéliques aux forces de défense et de sécurité, de se joindre aux manifestants est finalement un aveuglement politique et un dédain manifeste de la haute valeur et des grandes vertus de ces braves forces et courageuses républicaines.

Profondément mûrit, il faut le dire à la réforme du secteur de sécurité, un des acquis également de la gouvernance Alpha Condé.

Ceci étant que l’on s’entende bien sur les termes boycotter l’élection, la Guinée en a connu assez par le passé. Empêcher la tenue d’une élection que l’on a boycotté la Guinée n’en a jamais enregistré et n’en enregistra jamais. Cette démarche s’inscrivant contre la volonté du peuple.

Le gouvernement guinéen dans la plénitude de jouissance de ses prérogatives met fermement en garde ceux et celles de nos concitoyens qui, non satisfaits d’avoir incendié des marchés, des infrastructures administratives et des matériels électoraux par endroit dans le pays, annonce par des propos à la limite de la décence et du tolérable, le pire pour la Guinée et les guinéens.

Chers compatriotes, le dimanche 22 mars 2020 donc, vous vous rendrez dans la sérénité et en toute quiétude dans vos bureaux de vote.

L’unité de sécurisation des élections Ussel, assure et rassure, comme vous l’entendrez d’elle-même, qu’elle s’acquittera strictement avec les moyens conventionnels dont elle est dotée, mais surtout avec la détermination et l’engagement qui sont les siens, quelle ne permettra à aucun fauteur de trouble aucun, de piétiner les droits des citoyens désireux de s’exprimer ce jour-là sur leurs choix.

Ce message est donc, un rappel à la retenue et la retenue dit-on est une grande école de sagesse.

Je termine mon intervention, par son début, c’est-à-dire par le mot « paix ». Parce que par la paix, je crois en Guinée de nos rêves communs par la paix, l’unité nationale tant souhaité dans les villes et campagnes est possible.

Par la paix, le développement harmonieux de notre riche pays est possible. Par la paix en fin, un mieux vivre pour le bonheur de tous est possible.

Le 22 mars 2020, le gouvernement guinéen conformément à l’article 23 de la constitution veillera à ce que chaque guinéen jouisse des droits que celui-ci lui confère.

Bouréma Condé

Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation

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