Environnement: le RENASCEDD plante 35 000 arbres à Douprou

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Dans le cadre de la mise en œuvre de la phase pilote de son programme de reboisement intitulé ‘’ CREATION DES FORETS COMMUNAUTAIRES’’, le réseau national de la société civile pour l’environnement et le développement durable avec l’appui de l’organisation française  REFOREST’ACTION, a planté 35 000 arbres dont 20 000 palétuviers dans la sous-préfecture de Douprou, notamment dans les localités de Bandéyindé, Yérèyadi, Tokhalè et sur la mangrove du littoral qui longe le village de Siranka.

Entamé à mis juin, le Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable a reboisé dans la sous-préfecture de Douprou 35 000 arbres au compte de la phase pilote de son programme de création des forets communautaires. Cette phase a ciblé trois villages notamment Bandéyindé, Yérèyadi et Tokhèlè où plus de 14 000 avocatiers, manguiers, orangers et anacardiers ont été plantés afin d’assurer la sécurité alimentaire pour les communautés bénéficiaires et pallier à la déforestation, causée par la production du charbon, qui frappe sévèrement ces localités. 

Sous le poids de la coupe anarchique des palétuviers depuis plusieurs années pour l’extraction du sel, la mangrove du littoral qui longe les villages de la sous-préfecture de Doupourou n’ont pas échappé à la déforestation qui est devenue endémique dans la contrée. Devant cette situation alarmante, les initiateurs du projet ont planté dans le littoral de la Mangrove à Siranka 20 000 palétuviers. Dépassant ainsi l’espace prévu qui était d’un hectare pour reboiser 4 hectares qui devait absorber seulement 4 hectares.

L’adhésion des communautés ne s’est pas fait attendre ! 

Pour un projet communautaire, celui-là a répondu à toutes les attentes car l’engagement des communautés et des autorités locales ne s’est pas fait attendre, laisse entendre les initiateurs du projet. « Ce projet avait pour objectif au départ de planter 18 000 arbres dans les villages de Bandéyindé, Yérèyadi, Tokhèlè et sur la mangrove. Mais l’engagement des communautés, des autorités et des membres de l’équipe du RENASCEDD a permis de presque doublé ce chiffre. On a finalement planté 35 000 arbres », explique Sékou Amadou Diakité, le coordinateur du réseau.

Cet engagement dont il fait allusion est, selon lui, le fruit de plusieurs mois de travail avec les communautés bénéficiaires à travers un diagnostic participatif qui a permis d’identifier leurs besoins. C’est ainsi que les arbres fruitiers et d’autres essences locales telles que le Gmélina ont été repérés comme priorité en termes de besoin. Néanmoins, les communautés, en particulier les femmes ont souhaité avoir par ailleurs un accompagnement pour développer les activités maraichères. « Nous sommes très contente d’avoir bénéficié cette opportunité qui va aider notre village à sortir de la précarité. Pour plus d’autonomie pour les femmes, nous souhaitons aussi dans la mesure du possible avoir l’aide de la part de cette organisation pour pouvoir certains denrées locales », sollicite Fatoumata Camara, présidente des femmes de Tokhèlè.   

Il faut noter que le Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et Développement Durable « RENASCEDD » est une organisation non gouvernementale née de la volonté des jeunes acteurs engagés dans la protection de l’environnement et le développement durable. Ainsi, sa mise en place traduit la détermination de ses membres à contribuer à l’effort national pour l’atteinte des objectifs du développement durable en Guinée.

Fatoumata Kanté

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