Kankan : tensions autour de la succession d’un Imam décédé

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Dans la matinée du mercredi 20 octobre 2021, la tension est montée d’un cran entre les fidèles de la grande mosquée du quartier Briqueterie, située dans la périphérie de la commune urbaine de Kankan, à en croire les gens le premier imam serait décédé depuis plus d’un mois. Mais c’est la désignation de son remplaçant qui fait de discorde entre les habitants de la briqueterie.

Tout serait parti autour du choix du successeur de l’imam défunt un fait qui serait à la base de cette divergence entre les habitants du quartier briqueterie, les sages et les femmes soutiendraient un certain Abou Sanoh, mais ce choix est contesté et refoulé par les jeunes du quartier qui défendent que l’imam avant de mourir avait désigné le nommé Sékou Sangaré pour le succéder, c’est ce que témoigne ce conseiller de ladite mosquée.

« L’imam défunt avait désigné Sékou Sangaré pour le succéder après sa mort, ils étaient tout d’accord sur ça ce jour-là. Mais c’est cela qui n’a pas plu au camp de Abou Sanoh y compris le chef de quartier, après une réunion s’est tenue entre les conseillers de la mosquée, ils se sont mis d’accord pour Sékou Sangaré comme premier imam de la mosquée même le responsable du quartier briqueterie était d’accord, il a même signé la demande qu’ils ont fait, après ils ont envoyé la demande au premier responsable de la ligue préfectorale. Mais celui-ci nous a envoyé chez le premier imam de Kankan qui n’a pas daigné accepter de prendre la demande que nous l’avons destiné que parce que nous sommes contre Abou Sanoh parce qu’il lit le saint coran dans le quartier et que ce n’est pas au défunt imam de choisir son successeur plutôt c’est le quartier qui choisira l’imam » a-t-il annoncé.

Cet autre fidèle à dans l’anonymat indiqué que tout se serait passé sous son œil, il revient sur l’évolution des violences de ce matin.

« Je voulais partir au travail on m’a fait savoir que c’est l’installation de l’imam de la mosquée ce jeudi à 10H alors suis resté nous somme venu devant l’hôpital de titi Camara nous les jeunes, on attendait le moment, mais y’avait un autre groupe qui était de l’autre côté. Après quelque temps nous avons vu le pick-up se dirigé vers nous arrivé au carrefour ils nous ont lancé des grenades lacrymogènes ils ont dépassé les membres de Abou Sanoh en premier sans rien faire. C’est nous qui soutenons Sékou Sangaré qui avons été gagés » a-t-il déploré.

AGP

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