En Afrique, un militaire qui échoue au front de lutte n’a de cibles que la présidence et son locataire mal aimé (Marouane)

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L’irruption spectaculaire de nos armées au pouvoir, la naissance d’un courant violent et anti-occidental à travers le rejet manifeste et maladroit doivent amener le continent à faire sa propre mue face au danger qui le guette et l’instabilité qui le menace.

Le reflux démocratique sur le continent ces deux dernières années mérite une profonde analyse de la situation et nécessite une lucidité entière et complète face à la montée en puissance d’une cinquième génération marquée par les instabilités et le retour des refoulées.

Le retour du vieux démon des coups d’État alors que l’espoir d’une consolidation démocratique nourrit par un cycle repété et constant des élections ouvertes et libres avait gagné une bonne partie du continent, force est de constater que l’habitude a la peau dure.

Dans un contexte universel constipé par des difficultés économiques, où même les grandes puissances font appel à la planche à billet pour mettre en circulation une masse monétaire importante pour permettre aux PME de respirer, nos foussards soldats sans bravoure eux, ne trouvent ni plus ni moins que de chasser un Président impopulaire et illégitime pour s’offrir le triste misérable privilège de ‘’Sauveurs” ou “d’homme providentiel”. Triste Afrique!

Quand nos militaires échouent sur le front de lutte, ils n’ont de cibles que les pauvres et mal aimés Présidents et leurs Palaces.

Aucune raison valable ne peut justifier la recrudescence des coups d’État sur le continent.

Il faut plutôt questionner l’inéfficacité et l’inbravoure de nos armées qui sont malmées à tous les niveaux par des hommes de la terreur sans formation et sans qualifications nécessaires.

Le militaire n’est pas un bureaucrate ni se vester ni se cravater. Sa mission c’est la défense du Territoire national et les institutions de la République.

S’il échoue sur le front, le Palais ne doit pas être son lieu de refuse. C’est du haram, en termes simples.

La plus part des Coups d’État qui ont lieu ces derniers mois ont été avec des militaires bras armés des régimes démocratiques pour opprimer, tuer, enprisonner des militants de la liberté.

Ils bénéficient de la partie la plus élevée du budget national.

Ils sont bien nourris, bien logés, bien entretenus.

Mais malheureusement, ils n’ont de combat à gagner que contre les pauvres Présidents impopulaires.

Alors qu’on ne gagne pas un combat dans un Palais ni dans la ville, c’est sur le front de lutte.

L’Afrique doit se réveiller pour dire halte à ses gros manipulateurs!

Marouane, éditorialiste.

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