Facebook veut moins de politique sur sa plateforme

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In this photo illustration a Facebook icon is seen displayed on a smartphone. (Photo by Igor Golovniov / SOPA Images/Sipa USA)/29493217/Igor Golovniov/2003182253

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook a indiquĂ© mercredi 27 janvier que la plateforme ne recommanderait plus Ă  ses utilisateurs les groupes militants ou politiques. Cette mesure avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prise aux États-Unis cet automne pour juguler les tensions liĂ©es Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle.

Le rĂ©seau social, qui a jouĂ© un rĂŽle majeur dans les printemps arabes il y a dix ans, souhaite dĂ©sormais rĂ©inventer son image. Facebook veut s’Ă©loigner des controverses et scandales politiques qui rythment son quotidien depuis l’Ă©lection de Donald Trump et le Brexit en 2016. Le site avait aussi Ă©tĂ© mis en cause dans les persĂ©cutions de la minoritĂ© rohingya en Birmanie.

« Nous avons arrĂȘtĂ© de recommander les groupes militants ou politiques aux États-Unis, Ă  l’approche des Ă©lections, et nous avons maintenant l’intention d’Ă©tendre cette rĂšgle au monde entier », a dĂ©clarĂ© Mark Zuckerberg lors de la prĂ©sentation des rĂ©sultats trimestriels du gĂ©ant des rĂ©seaux sociaux. Son objectif est de « calmer le jeu et dĂ©courager les conversations clivantes ».

Dans le communiquĂ© publiĂ© auparavant, il se disait « enthousiaste » Ă  l’idĂ©e de concevoir, en 2021, « des moyens de crĂ©er des opportunitĂ©s Ă©conomiques, de construire des communautĂ©s et d’aider les gens Ă  simplement s’amuser ».

Avec RFI

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