CAN 2019 : l’assistance vidéo (VAR) sera utilisée à partir des quarts de finale

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En conférence de presse à la veille du coup d’envoi de la CAN-2019, le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, est revenu sur plusieurs points relatifs à l’organisation du tournoi, notamment l’arbitrage.

Alors que le continent se prépare au coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2019, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, s’est présenté face à la presse, jeudi 20 juin, pour la traditionnelle conférence de presse d’inauguration. Durant une heure environ, il s’est félicité de l’organisation égyptienne et a évoqué plusieurs points cruciaux sur le tournoi lui-même, mais aussi sur les à-côtés.

L’annonce majeure du président Ahmad touche à l’arbitrage. Un sujet qui n’a pas franchement mis le football continental dans les meilleures dispositions ces dernières semaines, avec le fiasco de la finale retour de la Ligue des champions africaine, interrompue à la suite d’un souci vraisemblablement provoqué par un dysfonctionnement de l’assistance vidéo (VAR).

#CAN2019 Ahmad Ahmad, président de la CAF : « Vingt-huit arbitres sont sélectionnés, les meilleurs seront sur la pelouse. […] La VAR sera utilisée à partir des quarts de finale. »

Une assistance vidéo sera finalement partie prenante en Égypte, même s’il faudra attendre les quarts de finale pour qu’elle entre en jeu. « Si vous regardez les différents pays qui utilisent la VAR, vous voyez bien qu’ils ne se précipitent pas. C’est une technologie que l’on ne maîtrise pas encore totalement. Après discussions et concertations avec les techniciens, nous avons hésité entre les demi-finales et les quarts de finale. Le comité exécutif a tranché pour les quarts. […] N’oubliez pas qu’il y a des matches où il n’y a pas de VAR ! », a longuement expliqué Ahmad Ahmad pour justifier cette décision.

« Tout est prêt »

Si l’arbitrage a sans surprise occupé une place importante au cours de la conférence, le dossier sécuritaire a également été rapidement évoqué. « La famille du football africain se retrouve ici, pour cette toute première Coupe d’Afrique à 24. […] Le chemin était long, parsemé d’embûches, […] mais je pense que tout est prêt », a déclaré en préambule le président de la CAF.

« Nous avons la garantie totale du gouvernement égyptien des dispositions qu’ils ont prises. Quel pays du monde, quelle ville de cette planète est épargnée des problèmes de sécurité ? », a-t-il poursuivi au cours de la séance de questions.

En conclusion de la conférence, les question de gouvernance ont finalement été évoquées. Dans un communiqué lu par le secrétaire général Mouadh Hadji, la CAF a annoncé qu’un processus conjoint avec la Fifa avait été engagé pour travailler sur le mode de fonctionnement de l’instance dirigeante du football africain.

La CAF requiert un audit général

« Un audit général de la CAF sera mené dans les plus brefs délais par la Fifa et la CAF. Les deux ont nommé la secrétaire générale de la CAF, Mme Fatma Samoura, en tant que déléguée générale pour l’Afrique à compter du 1er août 2019 et jusqu’au 1er janvier 2020, renouvelable si nécessaire. »

Elle sera notamment amenée à travailler sur les thèmes suivants : supervision de la gestion opérationnelle de la CAF, organisation efficace et professionnelle de toutes les compétitions de la CAF, croissance et développement du football dans toutes les régions et pays de la CAF.

Et Ahmad Ahmad de conclure, enfin, sur son interpellation du 6 juin dernier à Paris. Une déclaration de conclusion au cours de laquelle il a notamment appelé tous les médias à « ne pas spéculer » et à ne pas véhiculer les « rumeurs ».

FRANCE 24

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