Fria : les ordures s’amoncellent à l’hôpital préfectoral

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Sacs en plastiques, bouteilles, cartons et autres ordures jonchent dans la cour de l’hôpital préfectoral de Fria. Cette situation qui constitue une menace pour la santé devient de plus en plus inquiétante tant chez les visiteurs que chez le personnel médical.

« Notre hôpital n’est pas propre actuellement. Partout il y a des  ordures alors qu’on vient à l’hôpital pour se soigner. A cette allure, ce sont des maladies qu’on ramasse dans cet hôpital et ce n’est pas normal. Un hôpital doit être propre surtout un hôpital qui appartient à l’Etat » regrette Nansira Camara, venue accompagner sa fille malade.

Du côté du personnel médical, on concède que cet environnement insalubre n’est bon ni pour les patients, ni pour le personnel, encore moins pour l’image de l’hôpital. Pourtant apprend-on, un citoyen avait mis sa camionnette à la disposition de l’hôpital pour le ramassage des ordures.

« La présence de ces ordures nous cause assez de problème. A un moment donné, Lamine Fantomas Condé avait mis sa camionnette à la disposition de l’hôpital mais il revenait aux décideurs de s’occuper du carburant et cela a cessé depuis longtemps. La commune ou la préfecture devaient mettre quelques litres d’essence dans ce véhicule ne serait-ce qu’une fois par semaine pour procéder au ramassage des ordures » explique Dr Ramata Doukouré, responsable du laboratoire d’analyses bio-médicales.

Outre l’odeur nauséabonde qui s’en dégage et incommode fortement ceux dans les environs, l’accumulation des déchets pose de véritables risques pour la santé.

« Nous nous n’avons aucun moyen pour le moment alors que les ordures sont mélangées ici, il y a des ordures ménagères produites par les garde-malades  et des ordures hospitalières produites par le personnel médical qui sont très dangereuses même si elles sont emballées, elles ne doivent pas rester à l’air libre » ajoute Dr Ramata Doukouré.

Cependant, la responsable du laboratoire de l’hôpital préfectoral assure que sa direction est entrain de prendre les mesures qui s’imposent pour faire une requête auprès de la préfecture pour que des dispositions soient prises pour le ramassage de tous ces déchets.

A quand ce ramassage ? Malin qui saura répondre. Pendant ce temps, les malades sont exposés à d’autres maladies notamment le paludisme transmis par les moustiques.

Djénabou Diallo

Tel: 628 28 67 44

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