Fria : la grève inquiète les enseignants des écoles privées

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Depuis le 12 février 2018, la quasi-totalité des enseignants des écoles publiques sont en grève pour réclamer  de meilleures conditions de vie à travers l’augmentation de leurs salaires.

La crise s’aggrave de jour en jour puisque les négociations entre le gouvernement et le SLECG n’ont toujours pas connues d’issue favorable.

Cette grève bien que jugée légale par les enseignants, crée beaucoup d’inquiétudes chez ceux des écoles privées qui ne sont payés qu’à la tâche.

« Cette grève n’est pas bonne pour nous qui évoluons dans les écoles privées. Trop de chômage joue sur notre salaire. La plupart des écoles rémunère le corps professoral en fonction de leur présence, ce qui veut dire que nous n’aurons rien » regrette Maimouna Sidibé.

Mamadou Diallo quant à lui, invite les fondateurs d’écoles privées à plus de charité envers les enseignants.

« Les enseignants étant les piliers des écoles privées et publiques, doivent rentrer en possession de leur droit quel que soit la situation. Tout travailleur vit au dépend de son travail, si un enseignant n’est pas payé comment va-t-il payer ses frais de (logement, de nourriture, la santé et tout ce qui s’en suit ?). Alors je pense que les fondateurs des écoles privée doivent prendre conscience de cet état de fait afin que les travailleurs vivent mieux » lance-t-il.

Par ailleurs plusieurs d’entre eux se disent prêts à donner des cours de rattrapage aux élèves afin de combler le vide.

« Que les fondateurs nous paient parce que ce n’est pas de notre faute. Nous donnerons des cours de rattrapage jusqu’à la fin des programmes » ajoute Ousmane Camara.

Il est donc souhaitable qu’une sortie de crise soit trouvée rapidement pour résoudre ce problème de la grève illimitée des enseignants pour dissiper les craintes pesant sur l’année scolaire qui risque d’être compromise.

Oumou Hawa Kanté

Tel : 624 38 63 21

 

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