Conakry : Les trottoirs de la route ‘‘ le prince’’ transformés en dépotoirs d’ordures! Qui est responsable?

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L’insalubrité, un problème de plus en plus inquiétant dans a capitale guinéenne qui baigne dans les immondices.Sur l’autoroute « le prince » dans la commune de Ratoma ,les trottoirs sont transformés en dépotoirs d’ordures au-lieu d’être aménagés pour embellir les routes.

De Sonfonia à Hamdalaye en passant par Cosa et Bambéto ,le constat est amère. Selon le citoyen Gadiri Keita, il est de la responsabilité des autorités d’assainir la ville « cela fait des années qu’on lutte contre cette insalubrité en vain. Par manque de dépotoirs, les gens sont obligés de metre les ordures dans la rue. C’est le travail des autorités de débarrasser la ville des saletés .Voir les ordures dans la rue donne une mauvaise image au pays. Alors on les exhorte de nous aider parce qu’on ne peut pas espérer avoir une bonne santé en vivant avec les ordures » a-t-il dénoncé.

 Si certains accusent les autorités, d’autres pointent du doigt le comportement de la population : « il faut qu’on appelle le chien par son nom. Les citoyens sont irresponsables. Pourquoi ne pas s’abonner à une PME qui est une entreprise chargée de ramasser les ordures à domicile. 15.000fg ce n’est pas trop quand même. Après tout, ce sont eux qui les produisent. Il faut être responsable » a déclaré Mamadou Aguibou commerçant à Cosa, visiblement très remonté.

Des femmes rencontrées par friaguinee.net ont confié être plus préoccupées à nourrir leurs enfants que de donner de l’argent à une PME, elles ont une manière de s’en débarrasser : «  Difficilement je gagne à manger pour moi et mes enfants donc avec quoi pourrais-je m’abonner à une PME. Pour me débarrasser de mes ordures, j’attends la tombée de la nuit pour aller les mettre dans la rue. Je sais que c’est pas bien mais je n’ai pas d’autres choix » a affirmé Fatou Bah

 À rappeler qu’au mois d’Août dernier, un éboulement d’ordures a fait une dizaine de morts au quartier Dar-es-Salam  dans cette même commune.

De l’Etat et la population,qui doit prendre conscience? C’est la question que se posent plusieurs observateurs.

Fatoumata Djaraye Bah, correspondante à Conakry

Tel 620 41 68 07

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