Coronavirus : 602 journalistes en sont morts dans le monde

L’organisation suisse Press Emblem Campaign (PEC) a annoncé mardi que 602 journalistes sont morts dans le monde, à cause du nouveau coronavirus.

Dans un communiqué rendu public, cette ONG basée à Genève, qui milite pour la protection des journalistes, a affirmé avoir recensé depuis le mois de mars le décès d’au moins 600 journalistes des suites du coronavirus dans plusieurs pays du monde.

A cet égard, l’Amérique du Sud arrive en tête des continents les plus touchés, avec au moins 303 journalistes décédés en raison du virus, suivi de l’Asie (145), de l’Europe (94), de l’Amérique du Nord (32) et de l’Afrique (28), selon le décompte de l’organisation.

Au niveau des Etats, le Pérou est le pays le plus touché avec au moins 93 journalistes décédés du coronavirus, suivi du Brésil (55) puis de l’Inde (53), de l’Equateur (42), du Bangladesh (41). Dans le même lot, l’Italie est arrivée septième avec 37 journalistes morts en raison du virus, suivie des États-Unis (31), du Pakistan (22), de la Turquie (17), puis du Royaume-Uni (13), du Panama (11), de la Bolivie (9), et de l’Afghanistan, de la Dominique, du Nigéria et de la Russie avec (8) victimes chacun.

L’organisation a indiqué que ce bilan ne reflète probablement pas les chiffres réels, étant donné que certains pays n’ont pas compté les décès de journalistes ou n’ont pas effectué les prélèvements nécessaires au test de dépistage de la COVID-19 pour les journalistes qui ont trouvé la mort.

La Presse Emblème Campagne (PEC) est une organisation non gouvernementale internationale avec statut consultatif spécial à l’ONU. Elle a été fondée en juin 2004 par un groupe de journalistes de plusieurs pays. Elle est basée à Genève.

Son objectif est de renforcer la protection et la sécurité des journalistes dans les zones de conflit, de violences internes et en mission dangereuse. Elle est soutenue par près de 50 organisations non gouvernementales et associations de journalistes dans le monde.