Tribune : la Guinée autrefois base arrière de la lutte pour la liberté et l’émancipation des peuples noirs (Par Khalil KABA)

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Sous la Révolution, la Guinée a servi de terre de refuge pour les combattants de la liberté et de l’émancipation des peuples noirs à travers le monde. Des passeports et autres documents officiels leur ont été délivrés pour faciliter leur lutte à la fois diplomatique et militaire.
Amilcar Cabral, Miriam Makeba, Stocley Carmichael, Oliver Mbeki et tant d’autres ont beneficié du soutien constant des autorités guinéennes.

Sekou TOURÉ, dans sa quête de justice et d’égalité entre tous les peuples n’a ménagé ni son temps ni son énergie pour porter la voix des peuples opprimés partout dans les Grandes rencontres internationales.
En pèlerin de lutte contre l’impérialisme, il a fait le tour du monde dans le but de rassembler le maximum de voix autour de la nécessité de voir les peuples noirs disposés de leur territoire en l’absence de toutes formes d’ingérences extérieures.

À cette époque, la Guinée était certes, un jeune État, mais sa renommée et surtout son influence débordaient les frontières continentales. Son leader jouissant de toutes les considerations notamment dans les pays de L’Europe de l’est, la Chine Maoïste et l’Amérique latine.

La France dans vaste entreprise de dénigrement se permet de parler de Ben Bella et son parti FLN d’Algerie sans prononcé au moins une seule fois le nom de la Guinée et de son Président Ahmed Sekou Touré. Elle fint d’ignorer que la Guinée s’était érigée en quartier général (QG) de FLN (comme pour plusieurs partis de libération du continent tels que PAIGC, UPC, MPLA…) et le port autonome de Conakry était le lieu où transitaient les armements en partance pour Alger viale Mali pour combattre l’armée impérialiste française.

Le rôle historique joué par la Guinée et son responsable suprême est aujourd’hui reconnu et enseigné dans les plus grandes universités africaines. Résultats : partout en Afrique foisonnent des associations de jeunesse se réclamant heritiers des idées et des contiuateurs du combat de l’homme du 28 septembre 1958. Le seul qui a osé dire Non à DeGaulle sans complexe ni allégence.

Sékou Touré a représenté un défi constant pour l’influence que la France tenait à conserver en Afrique sub-saharienne. Ses décisions de ne pas participer à la Communauté franco-africaine, de ne pas adhérer à la convention d’association à la CEE, de sortir de la zone franc et de créer une monnaie nationale, ont fait de lui l’un des chefs africains les plus connus de son époque. Son opposition éclatante à la politique française a contribué à porter l’Afrique à l’attention des deux superpuissances, qui ont suivi l’expérience guinéenne avec beaucoup d’intérêt, en la soutenant avec des crédits importants.

Tout ce que a été avancé plus haut releve du domaine des faits, rien que des faits. L’histoire de la Guinée ne se résume pas aux violences comme une certaine intelligentsia à tendance à nous le faire croire.

Khalil KABA
Citoyen Guinéen

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