Fria : ce que les veuves demandent à Rusal !

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Depuis hier lundi les veuves des travailleurs de l’usine Rusal Friguia sont déterminées à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Pour y parvenir, elles ont barricadé toutes les entrées principales de l’usine, empêchant ainsi l’accès aux travailleurs.

Elles réclament entre autres, les pensions et les règlements définitifs de leurs époux décédés entre 2012, année de fermeture de l’usine à cause de la crise qui a miné l’endroit à l’époque, jusqu’à date.

Toutes vêtues de blanc, ces femmes très passives sont visibles à la barrière et disent souhaiter l’intervention du chef de l’État.

« Nous sommes devant l’usine juste pour réclamer nos droits. Comme vous voyez, nous sommes des veuves, nous venons réclamer nos droits. Nous étions venues ici une fois et Madame le préfet est venue nous chercher. Elle nous a amenées dans son bureau et a promis qu’elle va régler notre problème. Nous sommes privées de tout entre autres : l’assistance, les soins médicaux, la retraite, la pension et autres avantages. Depuis le décès de nos maris, nos enfants ne vont plus à l’école même quand nous tombons malades et qu’on part à l’hôpital Pechiney ils ne nous assistent pas. C’est vraiment dur pour nous. Malgré que nous mourons de faim, les autorités ne calculent pas ça mais Dieu est grand. Mais si nous devons quitter aujourd’hui la devanture de l’usine, c’est soit le président Alpha Condé, soit Kassory Fofana ou le directeur de l’usine pour nous régler », a expliqué Hawa camara, porte-parole des veuves.

Déterminées, ces femmes ont passé la nuit d’hier à la devanture de l’usine et l’entrée de la carrière. Ainsi ce mardi matin, plusieurs travailleurs ont dû rebrousser chemin par manque d’issue pour accéder à l’usine.

Alimou Gaoual Bah pour friaguinee.net

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