Ce sont des faits qui se sont produits à Coyah qui poursuivent la secrétaire générale de la commune urbaine de Fria.
Kadiatou Marchal puisqu’il s’agit bien d’elle, a passé sa cinquième nuit hier lundi à la prison civile de Fria. En cause, elle est accusée d’escroquerie par deux femmes.
Pour la petite histoire, il y a près d’une année Kadiatou marchal Camara l’actuelle secrétaire générale de la commune urbaine de Fria avait été poursuivie pour stelionat par dame Kadiatou Diallo de Coyah pour lui avoir vendu 5 parcelles qu’elle n’a jamais pu utiliser puisque revendues à plusieurs autres personnes par la secrétaire générale de la commune urbaine de Coyah d’alors. Ayant appris que les terrains qu’elle a vendus à plusieurs personnes font l’objet de litiges à Coyah, Kadiatou Marchal Camara a demandé sa mutation sur Fria pour se cacher de ses clients.
Entrainant avec elle ses casseroles, Kadiatou Marchal Camara toujours pas satisfaite, s’est créée une autre activité de facilitation d’obtention de visa qui non plus lui réussira. Elle prendra une importante somme d’argent dans les mains d’une femme de ménage qui voulait faire partir son jeune frère en Europe.
<< Elle voulait faire voyager son jeune frère en Europe pour qu’il puisse à son tour l’épauler pour la prise en charge des autres membres de la famille vu qu’ils ont perdu leur deux parents. Kadaitou Marchal ayant appris cette information lui a dit qu’elle pourrait l’aider à avoir le visa pour son jeune frère, de lui remettre le passeport de son frère et une somme de dix millions de francs guinéens dans un premier temps et le reste après l’obtention du visa. La femme de ménage a fait ce que Marchal lui a demandé et est restée à l’écoute pendant plus de huit mois. Comme elle voyait que ça mit du temps, elle lui a dit de laisser tomber et de lui remettre les dix millions et le passeport. Chose que Kadiatou Marchal ne parvenait pas à faire, elle ne fait que lui donner des faux rendez-vous. Un jour la dame s’est rendue chez la secrétaire générale à Sangoya, elle lui a dit qu’elle ne bougerait pas de là sans son argent, elles se sont beaucoup disputées. Kadiatou Marchal a alors dit à des jeunes qu’elle loge de battre la pauvre dame qui ne demandait que son argent et le passeport de son frère. Elle a été battue, mordue et jetée dehors sur instruction de la secrétaire générale >>, nous a confié une personne proche du dossier.
C’est cette dame, se sentant escroquée et humiliée par la secrétaire générale, s’est mise à la recherche de Kadiatou Marchal. Elle l’a retrouvée à Fria et a porté plainte contre elle.
Pour sa part, Kadiatou Marchal Camara reconnait les faits à lui reprocher mais accuse la Préfète de Fria d’être à la base de son arrestation. D’après elle, Hadja Ganlen Condé aurait encouragé la plaignante à porter plainte contre elle.
« Je reconnais que je dois 15 millions à une femme. C’est cette dernière qui est partie voir Madame le Préfet et celle-ci l’a conseillé de porter plainte au niveau du juge de paix. C’est ainsi que la dame a porté plainte devant le juge. Le juge m’a convoquée, au moment de nos échanges à la justice, Madame le Préfet a appelé la gendarmerie et ils sont venus m’embarquer pour la prison civile. C’est Madame le Préfet qui profite de cette situation pour régler ses comptes avec moi, elle est derrière toute cette procédure, elle aurait même influencé le juge », déclare la Secrétaire générale de la commune urbaine.
Joint au téléphone la préfète balaie d’un revers de main toutes les accusations faites à son égard et dit ne rien savoir de la secrétaire générale.
« Je suis surprise et désolée que Madame Kadiatou Camara parle de moi dans son problème. Je ne sais rien de ses affaires ni comment elle a été mutée ici. Si elle est impliquée dans des affaires floues qu’elle les gère seule. Depuis que je suis à Fria, je n’ai jamais convoqué un citoyen devant la police et la gendarmerie encore moins devant la justice malgré tout ce qu’on peut dire sur moi. Je suis une autorité et j’ai le dos large avec mes citoyens. Tout ce que je sais d’elle, c’est qu’elle est une fonctionnaire au service de la commune urbaine de Fria et ça s’arrête là » martèle Hadja Gnalèn Condé.
Interrogé, le juge d’instruction Mamadi Inter Keita n’a pas voulu se prêter à nos questions sous prétexte que l’instruction à un caractère secret.
Les autorités communales quant à elles, s’activent dans les démarches auprès de qui de droit afin que la secrétaire générale recouvre sa liberté.
Khadafi pour friaguinee.net
