Tribune : Jeunes ambitieux de Guinée, la balle est dans notre camp (Par Ibrahima Bodhewel Diallo)

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Ne résumez pas la jeunesse à une clique de militants alimentaires ou la société civile Guinéenne à une brochette de quelques professionnels ou de fonctionnaires les journalistes, chefs de d’entreprises off shor, des enseignants pour la plupart.

Il existe bien en Guinée des jeunes ambitieux qui luttent dignement pour leur émancipation sociale. Et à côté des jeunes entrepreneurs très courageux. Sans oublier ces braves enseignants qui distribue la connaissance à nos jeunes frères et sœurs avec comme salaire 500.000 et 1500.000 francs guinéens.

C’est sur eux que se fondera la Guinée voulue de nos devanciers pleins de lumière. Leur vision est à perpétuer au prix de nos vies car le devenir harmonieux de nos groupes communautaires, de notre peuple, en sera dépeint. Teinté de tout ce qu’on est entre de construire et de déconstruire pour paraphraser mon aîné Roby Thea Premier. Que je cite au passage.

Dépassons donc nos égos surdimensionnés pour ce faire. Tous les chemins qui mènent à la liberté sont nobles, les embûches sont des batailles perdues ou gagnées.

Nos divisions, nos égoïsmes ont empêché au patron du Slecg ( syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, ndlr).

Depuis le combat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants est perdu, du moins sa question est clouée au pilori.

Le capitaine Moussa Dadis a également nos égoïsmes et égos surdimensionnés depuis son départ ce sont les officiers supérieurs de notre armée qui tirent Carrosse. Le reste tire le diable par la queue.

Pourtant prêt à appliquer la consigne de coupage de queue : la première feuille de route de président fondateur à l’entame de cette mandature impossible de dite de la quatrième Répufric.

Seule la lutte libère, nous sommes en révolution depuis octobre 2019 contre un système vieux de 62 ans à nos jours. C’est une guerre à armes inégales car nos dirigeants répondent par les armes meurtrières à nos attentes décrites sur des pancartes en lettres citoyennes.

La Guinée a reçu un coup dur, elle est blessée, mais elle tient toujours debout, nous ferons d’eux des ex dirigeants car ils ne réussiront jamais à faire de nous un peuple ancien à cause en exploitant nos antagonismes ridicules.

La victoire est proche. Paix à l’âme de nos frères et sœurs enlevés à notre affection par des hommes pour qui ils ont pourtant acheté armes et uniforme pour le défendre au lieu de les tuer, blesser ou encore les emprisonner.

Le régime actuel a été carnivore envers tous les maillons de notre Société civiles comme militaires, cadres et illettrés, même la case des tout-petit n’est pas épargnée de sa furie. Et cela va bientôt dire son dernier mot.

Certains de nos frères et sœurs appellent à la division mais nous avons un havre de paix à construire. Que devrons-nous ? Leur répondre ou bien rassembler outils et matériaux nécessaires à son édification ?

La balle est dans notre camp.

Ibrahima Bodhewel Diallo

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