Guinée/Elections législatives: le comité inter-partis en conclave à Conakry

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La 4ème réunion du Comité Inter-Partis (CIP) s’est tenu ce mercredi 13 novembre 2019 dans un complexe hôtelier de la capitale Conakry.

Réunissant la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)), les partis politiques et la société civile, cette rencontre avait pour objectif d’informer et d’échanger sur l’état de mise en place et la formation des commission administratives électorales de Révision des listes électorales (CAERLES), l’identification des  électeurs sur le terrain, l’avancement des préparatifs et le calendrier des opérations de révisions des listes électorales.

Prenant la parole, le Directeur du NDI-Guinée dira que des élections sans la transparence ne servira à rien.

« Nous sommes déjà sur la ligne droite vers les prochaines élections législatives du 16 février 2020. Les opérations deviennent intenses surtout la phase de révision des listes électorales qui s’annonce avec toute une pile d’activités qui mérite d’être portée à la connaissance de tous les citoyens mais aussi des acteurs directement impliqués dans les élections qui sont des parties politiques. Donc CIP permet d’apporter de la bonne information détaillée et d’échanger avec cette partie prenante sur les points de préoccupation afin de lever toute les équivoques. Les élections sans la transparence ne servira à rien parce qu’il faut renforcer la confiance des acteurs dans le processus et cela passe ce cadre d’échange et de recherche de consensus » a déclaré Paul Amegakpo.

Pour assainir et sécuriser le processus électoral, la CENI compte en mettre en place une solution électorale complète, qui permettra de faire le dédoublonnolage  et la duplication du fichier électoral. Et pour ce faire, c’est DIAMA SOLUTION qui sera utilisé.

 « DIAMA-Solution a été acquise non seulement par la collaboration de deux entreprises qui sont: Innovatrice et IRU. Mais c’est une solution qui appartient à la Guinée et qui est indépendant des opérateurs contrairement dans le passé, on était obligé d’acheter des licences à chaque qu’on organisait des élections. Mais cette fois-ci on a plus besoin d’acheter de licence parce que le logiciel nous appartient. Ce logiciel est aussi évolutif. Ce qui veut dire que dans le futur si nous voulons ajouter ou faire une mise à jour, nous pouvons le faire sans demander l’avis des opérateurs » a indiqué Safa Tounkara, directeur adjoint du département fichier électoral.

Cette solution DIAMA permet d’avoir accès à plusieurs  modules  grâce ces deux interfaces.

Nènè Aissatou Baldé

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