Guinée: des investissements sans précédent dans le secteur minier

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 Dans le secteur minier, l’intérêt des investisseurs s’est traduit par de nouveaux projets, et la relance de projets en souffrance, à travers la mobilisation de plus de 10 milliards de dollars de 2011 à date, dont plus de 3 milliards de dollars actuellement en cours d’exécution sur le terrain. Ainsi, les montants mobilisés pendant les 8 dernières années représentent plus du double de ceux investis sur les 52 ans d’indépendance avant 2011 (moins de 5 Milliards).

Cette nouvelle dynamique a permis de créer pour les guinéens plus de 17 000 emplois directs et plus de 50 000 emplois indirects de 2011 à fin 2018, sans compter les emplois induits. Les investissements ont donc permis de créer près du double du nombre d’emplois directs créés dans le secteur des mines industrielles entre 1958 et 2010 (moins de 10 000).

Au-delà du montant des investissements, il faut noter la grande diversité des pays d’origine des financements, comprenant certaines des institutions les plus exigeantes au monde. Ces investissements ont permis d’augmenter significativement le niveau de production de la bauxite où l’on est passé d’une stagnation en deçà de 20 millions de tonnes pour atteindre pour la première fois 60 millions de tonnes de production de bauxite en 2018, faisant passer le pays de la 7e à la 3e place mondiale devant le Brésil, et derrière la Chine et l’Australie. La Guinée est désormais le premier fournisseur de bauxite à la Chine.

Par ailleurs, le nombre de sociétés en phase d’exploitation minière est passé de 6 en 2010 à 11 en 2018. Au titre de la contribution du secteur minier au budget de l’Etat, les revenus miniers ont augmenté de 43% en 2017. Le niveau de rapatriement des devises issues des exportations est passé de 42% avant 2016, à plus de 90%. Cela a permis de soutenir la stabilité du franc guinéen notamment grâce à des rapatriements d’un montant de près 1 milliard de dollars au titre de 2017.

Le pays a connu en 2018, la mise en service de ses premiers kilomètres de chemin de fer après 44 ans d’attente. De nouveaux corridors de développement, le long des nouveaux projets de chemin de fer, sont en cours de développement dans des zones jusque-là enclavées. De nouveaux projets de raffineries sont en cours et de nouveaux ports minéraliers ont vu le jour avec une certification internationale à la clef.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

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