CAN 2019: l’Égypte désignée pays-hôte

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La CAN-2019 se tiendra finalement en Égypte. L’organisation du tournoi, initialement accordée au Cameroun avant que la CAF ne décide de la réattribuer en raison de multiples retards, était également briguée par l’Afrique du Sud.

L’annonce est enfin tombée. Après des mois d’incertitudes, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé d’attribuer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 à l’Égypte. La fin d’un long imbroglio né des multiples retards connus par le pays-hôte original, le Cameroun, qui s’était vu retirer l’organisation en fin d’année 2018.

L’Égypte, dont la candidature faisait face à celle de l’Afrique du Sud, récupère donc la compétition phare du continent, qu’elle organisera du 15 juin au 13 juillet 2019. Il s’agira de sa cinquième participation en tant que pays organisateur, la première depuis 2006.

En choisissant le pays des Pharaons, la CAF s’est assuré un partenariat solide, alors que le coup d’envoi de la compétition aura lieu le 15 juin, dans à peine plus de cinq mois. Tout comme l’Afrique du Sud – seule nation africaine à avoir accueilli un Mondial de football –, l’Égypte faisait partie des rares pays du continent à pouvoir remplacer le Cameroun au pied levé.

Un contexte sécuritaire compliqué

Un défi d’autant plus complexe que cette CAN-2019 sera la première à se jouer à 24 sélections et dans six stades. Les infrastructures ont sans nul doute constitué le point fort de l’Égypte, puisque la capitale, Le Caire, abrite plusieurs grands stades modernes, et les cités d’Alexandrie, Port-Saïd et Suez peuvent également accueillir des rencontres. L’Égypte ne devrait donc pas rencontrer de problèmes logistiques et la CAN-2019, sauf rebondissement majeur, aura droit à l’écrin dont elle rêve pour sa première édition à 24 nations.

Reste que le pays devra trouver des solutions sur le plan sécuritaire pour réussir cette édition : ces dernières années, les compétitions de football ont été le théâtre de graves violences à travers le pays. Un contexte d’autant plus difficile à gérer que les autorités locales doivent aussi faire face à la menace terroriste – en témoigne le tout récent attentat de Gizeh, au cours duquel quatre personnes ont perdu la vie, le 28 décembre 2018.

Source: FRANCE 24

 

 

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