Fria : une jeune fille paie les frais de l’incivisme !

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Pampers, sachets d’eau, coton-tige, reste de repas, bouteilles, boites vides, glaces et autres ordures sont  tous les jours visibles sous les immeubles de Fria.

Les locataires des immeubles F6A, F6B et F8 ont pris l’habitude de se débarrasser de leurs immondices à travers les fenêtres et les balcons, sans se soucier de la propreté et des dégâts que cela peut occasionner.

En plus des crachats et des eaux usées qui ne cessent d’arroser les passants, ce sont des morceaux de glaces qui en tombent depuis quelques temps.

Hier jeudi 28 juin 2018, c’est Salématou Camara, une élève de la 8ème année qui en a payé les frais.

« J’étais de passage, au niveau de l’immeuble qui se trouve vers la préfecture, j’ai senti quelque chose de lourd toucher ma tête, j’ai vu le sang  couler, j’ai commencé à pleurer, les gens sont venus regarder les alentours, ils ont vu un gros morceau de glace à côté, on ne sait pas qui a jeté. On m’a transporté à l’hôpital, on a fait une suture » a-t-elle expliqué.

Selon un témoin oculaire, des passants sont souvent victimes.

« Chaque fois les passants se plaignent. Si ce n’est pas de l’eau, ce sont des sachets et parfois même ce sont des crachats. Ce n’est pas une bonne chose, chaque fois ils se plaignent des ordures, des moustiques et des rats alors que ce sont eux-mêmes qui les attirent » fustige Mohamed Camara.

Pour les vigils postés sous l’immeuble, les moyens d’action sont limités.

« Ce n’est pas facile pour nous de savoir d’où viennent les jets si on ne voit pas la personne en train de le faire. Pour cette fille par exemple, quand elle a pleuré que nous avons su qu’elle a reçu une glace sur la tête, nous avons demandé qui a jeté mais personne ne s’est présenté » déplore un vigil qui a requis l’anonymat.

Face à cette situation, agir sur les comportements des locataires est nécessaire.

Pour éviter le pire, il faut donc que les autorités appellent au civisme à travers la sensibilisation qui est sans doute le seul moyen de faire changer les mentalités même si certains n’en ont que faire.

Djénabou Diallo

Tel : 628 28 67 44

 

 

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