Accusé d’avoir empêché la tenue d’une assemblée générale du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée hier mercredi 25 avril 2018, le préfet de Labé a, dans une interview accordée ce matin à une radio privée, rejeté en bloc ces allégations.
« Ce sont des représentants du SLECG qui sont arrivés à Labé depuis le samedi, ils ne sont pas venus vers nous, nous avons vus des messages véhiculés dans les téléphones appelant à une assemblée générale dans l’amphithéâtre alors que c’est un bâtiment administratif qui sert actuellement de local pour les sessions de rattrapage des élèves, nous leur avons alors invité à venir nous voir parce qu’il y a une procédure pour avoir l’acquisition d’un tel bâtiment, faute de quoi la rencontre ne peut pas y se tenir. A l’université il y a deux groupes d’enseignants qui s’affrontent, donc en les faisant venir au CFP en ville ici, il y avait un risque d’affrontements des deux groupes, c’est pour éviter tout trouble que nous avons demandé aux syndicats de surseoir à leur rencontre » a expliqué Saifoulaye Bah.
Pour finir, le préfet a soutenu que jamais une manifestation n’a été interdite à Labé mais que la procédure doit être respectée.
Fatoumata Diallo, correspondante à Labé