Depuis que la grève a été déclenchée le lundi 12 février par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, dirigé par Aboubacar Soumah, la quasi-totalité des écoles de la cité de l’alumine visitées par friaguinee.net sont fermées.
Au complexe Josip Broz Tito, 8 enseignants sur 24 sont présents, au Lycée Amilcar Cabral un enseignant sur 12 programmés avec une dizaine d’élèves de la terminale, au collège Hadja M’Mah Camara, 7 enseignants étaient présents mais aucun élève n’a mis pied dans la cour de l’école. Aucune école privée n’a fonctionné et partout les encadreurs sont sur place.
« La grève est suivi parce que nous n’avons vu ni élèves ni enseignants » dit Saidou Sylla, le Directeur des études du Groupe Scolaire Amitié Gobicko
En ce troisième jour de la grève qui a des conséquences néfastes sur le programme scolaire, des encadreurs invitent les deux parties à privilégier le dialogue.
« Ce qui se passe est regrettable parce que nous sommes proche de la fin de l’année scolaire et ça va jouer sur ceux qui font le bac et le brevet. Nous demandons au gouvernement et au syndicat de se retrouver autour de la table pour trouver une issue favorable parce que ça y va dans l’intérêt de toute l’éducation guinéenne » a lancé Saidou Sylla.
En attendant que cette issue favorable ne soit trouvée, les élèves et les enseignants poursuivent leur repos.
Nous y reviendrons!