Boutiques et marchés restent fermés depuis quelques jours dans la ville des agrumes, pour cause, le RPG arc-en-ciel et l’UFDG ont passé la ville au peigne fin à tour de rôle, chacun scandant être vainqueur des élections communales.
L’acte 1 s’est produit lundi 5 février lorsque le député uninominal du RPG, l’honorable Demba Fadiga a organisé une soirée au nom de son parti. Les militants ont répondu à l’appel, ainsi le député a lancé un signal fort aux autres partis politiques de la place, comme pour dire, que le RPG avait remporté les élections.
Quant au candidat de l’UFDG, le maire sortant Abdoulaye Bah, il a pour sa part attendu le lendemain pour profiter d’une rencontre avec ses militants, chez leur défunt sympathisant qui a rendu l’âme au cours des précédentes manifestations, pour sonner la cloche d’alarme. Toutes les couches furent représentées (enfants, jeunes et adultes) dans la rue et ont secoué les 33 quartiers de la ville, en criant tout haut que l’UFDG serait en tête de ses élections.
Depuis lors, la circulation est au ralenti, les magasins et les boutiques sont fermés à cause de ces mouvements qui tournent souvent au drame, sans négliger les accidents de circulation, les vols et les affrontements avec les forces de l’ordre qui prennent part aussi à la danse.
Pour éviter d’être au centre de ces mouvements qui se soldent par des jets de pierre, les parents préfèrent laisser les enfants à la maison. Toutes les activités sont aux arrêts, ce qui amène à penser que les élections qui devraient être un moyen pour la population de redorer le blason de leur localité respective, sont devenues une issue pour les politiques de mettre la ville en dessus dessous.
Soriba Youla Sankhon
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