Fria/Rentrée scolaire : difficiles préparatifs dans les familles

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Selon le chronogramme établit par les autorités guinéennes, les élèves de l’enseignement pré-universitaire reprennent le chemin de l’école ce jeudi 21 octobre 2021.

Ainsi, après plusieurs mois de vacances, les parents vont devoir faire face aux nombreuses dépenses liées à ladite rentrée. Des frais d’inscription et de réinscription dans les établissements privés, à l’achat des fournitures scolaires, en passant par la couture des uniformes, ils sont confrontés à un séisme financier.

Dans la cité de l’alumine, comme dans plusieurs localités du pays, c’est un véritable casse-tête, comme le témoigne Mamadou Alpha Diallo, rencontré dans une école privée en train de payer la première tranche des frais de scolarité de ses deux filles.

« Je suis là pour payer la première tranche des frais de scolarité de mes deux enfants. Le tarif de la réinscription n’a pas augmenté mais les frais mensuels connaissent une légère hausse. L’année dernière c’était 90 000 gnf mais cette année c’est 100 000 gnf par mois pour celle qui fait la terminale, pour laquelle je suis venue payer 350 000 gnf pour la première tranche. Pour celle qui est au collège, c’est à peu près la même chose, j’ai payé 250 000 pour sa première tranche. La conjoncture économique est très difficile, mais que pouvons-nous lorsqu’il s’agit de l’avenir de nos enfants? « , s’est interrogé l’agent en service à l’usine Rusal Friguia.

Contrairement à M.Diallo, Dame Fatoumata est elle, présente pour négocier. Elle n’est pas en mesure de payer la première tranche comme sollicité par l’école.

« Moi je suis là pour négocier parce que j’ai quatre enfants ici et je ne peux pas payer la première tranche comme ils l’ont demandé. Je ne peux pas avoir 1 000 000 gnf à payer ici, alors qu’il me reste encore les tenues et les fournitures. Donc je vais plaider pour qu’ils me permettent de payer la réinscription et un mois « , a-t-elle affirmé.

Au marché central, vendeurs de fournitures scolaires et parents d’élèves se plaignent tous de la conjoncture économique. Pour les uns, l’écoulement des produits est très lent, tandis que pour les autres, les prix sont exhorbitants.

« Les clients viennent en compte gouttes mais ils discutent trop les prix, ils disent que c’est cher alors que nous aussi, ne cherchons qu’un petit bénéfice sur chaque article. Par exemple, le mètre de tenue c’est 25 000 gnf, le paquet de cahiers à 20 000 gnf, la boite mathématicale à 7500 gnf, les sacs de 80 000 à 200 000 gnf en fonction du modèle. Pour le moment ça ne marche pas très bien « , se plaint Mouctar Diallo.

« Comme chaque année, nous constatons une hausse des prix des fournitures scolaires. C’est difficile pour nous parents qui avons beaucoup d’enfants. Le gouvernement doit faire face à ce problème sion les enfants des pauvres vont cesser d’aller à l’école« , rétorque Mohamed Keita.

Malgré ces difficultés financières, les parents d’élèves de la cité de l’alumine, remuent ciel et terre pour trouver une solution aux problèmes liés à cette rentrée des classes.

Laouratou Soumah pour friaguinee.net

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