Le Général Sékouba Konaté est libre de faire des propositions, les forces sont plurielles (Par Bah Oury)

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« Le Général Sékouba Konaté est libre de faire des propositions qui n’engagent que lui. Toutefois, les forces vives sont plurielles et des propositions ont été déjà remises aux nouvelles autorités guinéennes. Je pense que le travail va se faire dans la sérénité pour tenir compte, à la fois, de la nécessite de faire correctement les tâches essentielles d’une transition inclusive, transparente et efficace, de l’autre côté, prendre en compte les inconvénients et les contraintes liés à une période de transition dans un pays qui se retrouve dans un contexte économique, social et institutionnel fortement délabré ».

Je pense que la CEDEAO n’a pas tenu compte des exigences de la nécessité de remettre en force les fondamentaux de l’Etat de droit en Guinée.

« Il est dangereux, sous prétexte de croire qu’il suffit d’aller directement à des élections que la question guinéenne sera résolue. Nous avons péché par le passé, parce ce genre de précipitations, qui ont conduit à des pouvoirs qui n’ont pas été à la hauteur des attentes et des ambitions du peuple guinéens ».

Il indique qu’il y a des objectifs qui doivent permettre à ce que les fondamentaux, à savoir : la constitution, les textes juridiques correctement établis en conformité avec les formes universelles du droit, soient adoptés par voie référendaire. Notamment la Constitution,donc je propose une période de transition de 24 à 30 mois.

« Nous avons besoin d’avoir un dispositif électoral qui permette à tout moment, que la dévolution du pouvoir se fasse par le biais des urnes. Pour ça, la Guinée a un retard extrêmement important à rattraper. Nous n’avons pas fait de recensement de la population depuis pratiquement plus de 20 ans. Nous sommes dans un contexte où pour gouverner, correctement la Guinée, il faut se doter des instruments nécessaires. Personne ne peut dire que cela peut se faire dans la précipitation. Il faut à mon avis une période qui tournerait autour de 24 mois. Éventuellement s’il y a des accrocs et des retards, que ça soit prolongé au maximum jusqu’à 30 mois ».

Amadou Oury Bah
Présidant de L’UDRG.

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