En marge des incidents survenus hier mardi lors de la manifestation du FNDC, les autorités locales se sont réunies ce mercredi dans la salle de conférence du bloc administratif.
Objectif, tirer les leçons et proposer des solutions idoines afin de préserver la paix et la quiétude dans la cité.
El présence des religieux, des responsables de quartiers et de districts, les cadres de la mairie et de la préfecture, les représentants des sages, des jeunes et des femmes, la situation qui prévaut dans le pays en général et à Fria en particulier, a été longuement commentée par le premier Imam de la mosquée central.
Dans sa prise de parole, la préfète n’est pas passé par mille chemins. Elle a affirmé avoir attiré l’attention de la justice sur les faits qui se sont déroulés hier mardi à Fria.
<< Je vous ai toujours dit que moi je n’ai pas d’armes, je n’ai pas de contingents, c’est la loi que j’ai. Pour ce faire, ce qui s’est passé hier s’est fait au su et au vu de tous, ça s’est passé à midi et tout le monde a vu qui a fait quoi. Puisque la loi est là pour ça, j’invite les autorités compétentes en la matière, à faire leur travail puisque nul n’est au dessus de la loi >> a martelé Hadja Gnalen Condé.
Elle a par la suite invité tous les citoyens de Fria à cultiver la paix et la cohésion sociale dans la cité comme l’ont fait les religieux et les sages dans leurs différentes interventions.
Pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens, un contingent venu de Conakry séjourne à l’économat.
Un calme précaire règne dans la cité ce mercredi, les boutiques et magasins sont toujours fermés.
Alimou Bah pour friaguinee.net
