Démarré le 16 octobre, le procès des membres du FNDC arrêtés le 14 octobre, a pris fin ce mercredi 23 octobre 2019 dans la préfecture de Boké.
Accusés de participation délictueuse à des attroupements lors des manifestations, 24 détenus, tous membres du FNDC ont comparu devant le juge.
A l’issue des débats, six personnes dont une femme arrêtée à Kamsar par la CMIS, ont été relaxées; huit autres arrêtés par la brigade mobile d’intervention, ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis assorti d’amendes variant entre 200.000 FG et 500.000 FG; Six accusés renvoyés pour fin de poursuite; une personne coupable de détention d’arme blanche (lance pierre) et de chanvre indien a écopé d’une amende d’un million.
Maitre Oury Diallo, avocat de la partie civile, reconnait que le président du tribunal a été juste et équitable mais pour lui, le ministère public n’a pas apporté de preuves concrètes qui prouvent la culpabilité de ses clients et demande ainsi la libération pure et simple des manifestants qui sont dans leur droit.
Aux dires de certains détenus, les conditions de détention seraient très difficiles à la maison centrale de Boké, ils y auraient subi des tortures atroces parmi lesquelles la privation de nourriture et de sommeil.
Aboubacar Finance Barry pour friaguinee.net
