Fria/Femme modèle : Mabinty ’’la Séné’’, la source d’inspiration des jeunes coiffeuses de la cité

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Depuis quelques temps, plusieurs jeunes filles de la cité de l’alumine ont décidé de prendre leur destin en mains à travers l’exercice de métiers générateurs de revenus.

Plusieurs d’entre elles ont choisi le métier qui consiste à entretenir les cheveux. Pour atteindre l’objectif qu’elles se sont fixées, il leur faut quelques années d’apprentissage et l’endroit le plus prisé pour cet apprentissage est le salon de coiffure géré par Mabinty Sylla, communément appelée ’’la Séné’’.

Dans son salon situé au centre-ville, à quelques mètres du garage Yafodéya, avant le centre de santé Sabendè, cette dame au teint noir et brillant, reçoit plusieurs clientes par jour. Grâce à ses talents, Madame Camara, parvient à satisfaire ces dernières.

Mariée et mère, Mabinty Sylla s’est donnée à fond pour atteindre ses objectifs.

« Le début n’a pas été facile pour mais avec  le courage j’ai pu m’en sortir. Depuis mon enfance, j’ai adoré ce métier, je tressais à domicile et c’est notre papa  feu Elhadj Diallo Sily qui m’a inscrite pour la première fois  chez Maman Cheik. J’ai fait un moment avec elle, j’allais à l’école en plus et je faisais la couture aussi mais le métier que j’aimais de plus c’était la coiffure. Je suis allée à Dakar, j’ai continué ma formation et j’ai obtenu mon diplôme de coiffeuse » narre-t-elle.

A son retour au pays, la jeune dame a mis son expertise à la portée de tous. Elle a formé des dizaines de filles dans son salon de coiffure.

« J’ai formé plusieurs filles qui sont à Fria ici, à Conakry, d’autres sont à l’extérieur du pays. J’ai 7apprenantes actuellement » confie-t-elle.

La femme qui a inspiré plusieurs filles de la ville, est parvenue à travers son métier, à construire une maison digne de nom pour sa progéniture. Elle invite les autres femmes qui hésitent encore, à exercer un métier, à se lancer dans une activité génératrice de revenu car conclut-elle, « de nos jours les hommes n’aiment pas les femmes qui dépendent d’eux« .

Aminata Sanoh pour friaguinee.net

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