Texas: Mohamed Touré et sa femme officiellement inculpés pour travaux forcés et charges connexes (communiqué)

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Défendeurs Mohamed Touré, 57 ans, et Denise Cros-Touré, 57 ans, de Ft. Worth, Texas, a été inculpé aujourd’hui de cinq chefs d’accusation, de travail forcé, d’étranger hébergeant des gains financiers et de complot en vue de commettre des travaux forcés et d’abriter des étrangers. Erin Nealy Cox, du district nord du Texas, et agent spécial en charge, Jeffrey McGallicher, du département d’État du bureau de Houston des services de sécurité diplomatique. L’accusé Touré a également été accusé d’avoir fait de fausses déclarations à des agents fédéraux. Les accusés ont été arrêtés le 26 avril 2018 après avoir été inculpés par une plainte pénale.

Selon l’acte d’accusation, en janvier 2000, les accusés ont pris des dispositions pour que la victime, alors mineure, se rende seule de son village en Guinée, en Afrique de l’Ouest, à Southlake, au Texas, pour travailler chez eux. Pendant plus de 16 ans, les Toures l’ont forcée à travailler de longues heures, exigeant qu’elle s’occupe de la garde des enfants, de la cuisine, du nettoyage et des travaux de jardinage. Même si la victime était proche de leurs cinq enfants biologiques, le couple lui a refusé l’accès à la scolarité, aux soins médicaux et aux autres possibilités offertes à leurs propres enfants. À plusieurs reprises, Denise Cros-Touré l’a frappée ou punie. Jusqu’à ce que les voisins aident la victime à s’échapper en août 2016, les accusés lui auraient refusé tout salaire, l’isoler de sa famille et menacé de causer un préjudice grave si elle refusait de travailler.

Dans le cadre de leur projet visant à contraindre le travail de la victime, les accusés ont confisqué ses documents officiels et l’ont forcée à rester illégalement aux États-Unis après l’expiration de son visa de tourisme en mars 2000 et ont menacé de la renvoyer en Guinée si son travail n’était pas satisfaisant.

Un acte d’accusation n’est qu’une accusation et les accusés sont présumés innocents jusqu’à preuve de leur culpabilité. S’ils sont reconnus coupables de travail forcé, les accusés encourent une peine maximale de 20 ans de prison, une amende de 250 000 dollars et une restitution obligatoire. S’ils sont reconnus coupables d’étrangers hébergés, les accusés encourent une peine maximale de 10 ans d’emprisonnement et une amende de 250 000 dollars.

L’affaire est en cours d’investigation par le bureau de Houston des services diplomatiques de sécurité. Il est poursuivi par les avocats du procès, Rebekah Bailey et William Nolan, de la section pénale et de la section de lutte contre la traite des êtres humains de la Division des droits civils, et par l’assistant du procureur américain Chris Wolfe pour le district nord du Texas.

Communiqué de presse du département de la justice Américaine

 

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