Fria: la santé des populations menacée par des dépotoirs inappropriés

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Les devantures de quelques structures sanitaires de la cité de l’alumine sont transformées en dépotoir d’ordures, exposant ainsi les patients à d’autres maladies outre que celles dont ils sont déjà atteints. C’est le cas de l’hôpital Pechiney et du centre de santé de Sabendè (Sangaraya).

Depuis l’arrêt des activités de l’usine Rusal-Friguia en 2012, des ordures dégageant des odeurs nauséabondes jonchent les devantures de ces  deux structures sanitaires, à cause dit-on, du manque de service de ramassage d’ordures.

Les médecins de ces structures déclinent toute responsabilité et pointent un doigt accusateur sur les populations.

« Les gens ont pris l’habitude de jeter les ordures devant les centres médicaux à l’occurrence l’hôpital Pechiney et le centre de santé Sangaraya. A notre niveau nous savons que ces ordures ne viennent pas de ces structures parce que nous avons pris des dispositions par rapport à ça. Ce sont les populations elles-mêmes qui mettent ces ordures alors que ce n’est pas bon pour la santé » dénonce Docteur Moussa Monèmou.

En plus de ces insupportables odeurs, les riverains voulant s’en débarrasser, y mettent du feu. La fumée dégagée, très nuisible, peut causer d’autres maladies dont celles pulmonaires.

« Le plus grave c’est que les gens se permettent de mettre du feu à ces tas d’ordures qui peuvent dégager des fumées pendant plusieurs jours. Respirer cette fumée, expose les populations aux infections respiratoires notamment la bronchite, la broncho-pneumonie, l’asthme. Ces dépotoirs sont aussi des nids de moustiques qui sont les vecteurs du paludisme » explique Docteur Monèmou.

Malgré le cri de cœur des citoyens, les autorités elles, ne disposent d’aucune politique de lutte contre cette pratique. Pourtant ce sont elles qui devraient mettre les bouchées doubles pour rendre la ville propre et trouver des dépotoirs appropriés.

En attendant la prise de fonction du nouveau conseil communal sur qui les habitants portent leur espoir, ils restent embourbés dans les ordures.

 

Djénabou Diallo

Tel : 628 28 67 44

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