La grève déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah, continue d’être observée dans la cité de l’alumine. Cette situation qui affecte négativement la formation des élèves, inquiète plus d’un.
C’est un retard pour le pays, dit Fodé Moustapha Camara.
« Moi je suis très déçu du niveau de nos enfants par rapport aux pays voisins, et si de telles perturbations se font, ça ne fait que mettre le pays en retard » regrette-t-il.
Moussa Camara lui, pointe un doigt accusateur sur le gouvernement et l’invite à mettre les enseignants dans leur droit.
« La solution de ce problème c’est le président de la République, il n’a qu’à donner l’ordre à son gouvernement d’appeler les syndicalistes pour mettre fin à cette grève. C’est un droit que les enseignants ont réclamé, on doit les mettre dans leur droit » martèle-t-il.
Pour la directrice préfectorale de l’action sociale, cette situation peut être un facteur favorisant la délinquance chez les enfants, c’est pourquoi Marie Louise Camara exhorte les acteurs impliqués dans cette grève, à sauver l’avenir des enfants du pays
« Nos enfants sont à la maison, depuis l’ouverture des classes nous assistons à la deuxième grève. Il est bon de réclamer son droit mais il faut aussi penser à l’avenir des enfants qui risquent une année blanche qu’on ne souhaite pas. Sans aller à l’école, les enfants peuvent aller ailleurs, dans des endroits nuisibles à leur éducation, c’est pourquoi je demande d’abord au syndicat d’être un peu souple et au gouvernement de respecter sa promesse » a-t-elle déclaré.
A quand la fin de cette grève? malin qui saura répondre à cette question puisque jusqu’à ce jour aucune solution ne pointe à l’horizon et pendant ce temps, les enfants sont privés de leur droit fondamental.
Fodé Gouly Camara
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