Gaoual: un commissariat de police saccagé et brûlé par des jeunes en colère

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Dans la soirée de ce Samedi, la jeunesse de Gaoual très remontée, s’en est pris au commissariat de police local en brûlant toute la documentation de l’édifice et certains engins roulants.

Ceci fait suite à la découverte du corps sans vie d’un jeune surnommé ONE TIDE qui avait disparu depuis une patrouille de police il y’a deux jours. Selon des informations recueillies sur place, la police aurait surpris, au nom d’une opération de lutte contre le chanvre indien, le jeune défunt au bord de fleuve dans la journée du mercredi, accompagné d’un de ses amis. Pris de peur, les deux jeunes se seraient jetés à l’eau pour échapper à la police. Son compagnon ayant pu se sauver à la nage le jour même, le corps sans vie de ONE TIDE lui, ne sera quant à lui repêché, que dans la soirée d’aujourd’hui grâce à ses amis.
Tenant la police pour responsable, les jeunes se dirigeront aussitôt avec le corps vers le commissariat où la tension finira par remporté; le commissariat a donc été mis à sac, tous les documents brûlés, des motos et autres objets.

Selon nos enquêtes sur le terrain suivant les différents témoignages, il s’agit d’un règlement de compte entre celui qui est considéré comme le baron de la drogue à Gaoual, le garde du corps personnel du préfet et certains jeunes.

Selon les informations, le garde du corps du préfet disposerait d’un champs de chanvre indien dans la localité et serait le principal fournisseur de cette drogue dans les sept (7) sous préfectures de Gaoual, la commune urbaine et une grande partie de Koundara.
Sentant une certaine concurrence déloyale qui s’expliquerait par la mévente de ses marchandises, ce garde du corps en complicité avec la police locale, a entrepris une traque sans merci contre ses anciens collaborateurs qui l’ont relâché. Ces derniers sont traqués partout dans la localité. Il aurait suggéré ces derniers temps, la même opération à ses amis de Koundara, histoire de garder son leadership sur ce marché.

Les jeunes restent déterminés à en découdre avec lui et ses complices de la police.

Nous y reviendrons….

Source: le journaliste engagé

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