Boké/Forum des jeunes : quels atouts pour les participants?

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BOKE- Sur initiative du FOJEK, le forum des jeunes de Boké se tient pour la deuxième fois depuis ce vendredi 16 août et prendra fin le dimanche 18 août 2019.

Avec pour objectif d’instaurer un dialogue constructif et inclusif entre les différents acteurs du développement socioéconomique, ce forum connait la participation massive des jeunes des différentes localités de la préfecture de Boké.

Venus de plusieurs ONG, les participants accordent de l’intérêt aux échanges qui ont lieu et à l’issu desquels, ils espèrent observer des changements allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des citoyens de cette préfecture.

Pour le conseiller à la commune rurale de Kolaboui, cette rencontre va lui permettre d’acquérir de nouvelles connaissances.

« Je suis là en tant que participant à la deuxième édition du forum des jeunes de Boké, réellement c’est avec un grand plaisir que je suis là parce que j’ai pris tout mon temps pour être ici et pour m’informer et savoir comment mener certaines activités que je pointe et également comment mobiliser la jeunesse de kakandé, les femmes les citoyens en un mot afin de pouvoir bénéficier des impacts des sociétés minières dans la localité » a souligné Boubacar Hafia Baldé.

BOUBACAR HAFIA BALDE

Sékou Koufaya Camara du quartier Bomboya, promet de transmettre les acquis de ce forum à d’autres jeunes

« Cette deuxième édition du FOJEK a un atout, une grande importance dans la mesure où les recommandations faites ici seront mises en exécution non seulement par les autorités mais aussi par nous les jeunes c’est à dire les participants. Moi de mon côté je vais faire la restitution auprès de ceux qui m’ont mandaté pour assister au forum mais aussi ce sera pour moi une source d’inspiration parce que c’est le lieu de se donner la main, échanger des idées et surtout pour ceux qui sont entrepreneurs parce qu’il y a des activités que nous menons. Je crois qu’au sortir de ce forum, il y aura une connaissance acquise entre nous jeunes mais aussi des échanges d’expériences » indique le représentant de l’ONG COJEDAB (Coopératives des Jeunes pour le Développement Agricole de Boké).

Au-delà des compétences qui seront acquises par les jeunes pendant ces trois jours, les attentes sont énormes comme le fait savoir Boubacar Hafia Baldé. Pour lui, Boké doit envisager un plan B pour pouvoir survivre sans les mines.

« Nos attentes de ce grand forum sont nombreuses parce que là déjà je vois l’implication des autorités administratives, je vois les ministres qui sont là et tout ce qui sera décidé ici en matière de recouvrement, de sensibilisations également des techniques de montage de projets que nous aurons ici, je vois que leur présence va faciliter à ce qu’il y ait accompagnement de la jeunesse et la jeunesse également sera informée qu’au-delà de ces mines il faut d’ailleurs se passer des mines pour développer d’autres secteurs car les mines peuvent finir un jour mais après cela il faut qu’on continue à vivre et ce n’est pas seulement de mettre tout son esprit sur les mines mais plutôt se préparer à partir des retombées qu’on aura de ces mines qu’est ce qu’il faut envisager pour que ce soit un plan B le jour où on n’aura pas ces mines pour pouvoir bénéficier d’autres avantages qu’on a déjà préparé » espère ce conseiller communal.

SEKOU KOUFAYA CAMARA

Cette rencontre est selon le représentant de l’ONG  COJEDAB, l’occasion pour les jeunes participants de savoir comment créer des activités génératrices de revenus et bénéficier des prêts avec l’appui du FODEL.

« Suivant les recommandations qui seront faites, les jeunes seront outillés et sauront où bénéficier du fond qu’on appelle FODEL ( Fond de Développement Local ) pour permettre à ceux qui sont porteurs de projets de vraiment se lancer dans les activités afin de pouvoir financer les projets dormants » espère Sékou Koufaya Camara.

A noter que lors de cette deuxième journée du forum des jeunes de Boké, une conférence ayant pour thème ‘’ T.P.E, contraintes et opportunités’’ a été animée par Mohamed Jacob Thiam, consultant international, économiste, suivi de deux panels axés sur ‘’Le contenu local et perspectives de développement communautaire’’ et ‘’ANAFIC, FODEL, rôles et impacts sur les communautés minières’’ que Fanta Mamady Condé, coordinateur adjoint du projet AGECEDE/CECI et Siba Foster Koivogui de l’ANAFIC ont brillamment développés.

Djénabou Batco Diallo pour friaguinee.net

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