Koffi Olomidé condamné à sept ans de prison pour viol et sequestration

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Lundi s’est déroulé au tribunal de Nanterre à huis-clos l’audience devant déterminer la peine de l’artiste congolais, Koffi Olomidé poursuivi pour viol et séquestration sur 4 de ses danseuses et pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voir en les privant de rémunération. Le procureur a requis 7 ans de prison ferme contre le chanteur de « Loi », a-t-on appris de sources concordantes.

Les plaignantes accusent Koffi Olomidé de leur avoir imposé des relations non consenties, en France comme lorsqu’elles étaient en République démocratique du Congo (RDC) ou en tournée ailleurs.

Les faits retenus par l’accusation en France se seraient déroulés dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine, au nord-ouest de Paris où l’artiste hébergeait ses danseuses en marge de concerts ou d’enregistrements.

Privées de document d’identité et de téléphone, elles y étaient gardées 24h/24 par trois hommes. Lorsque leur patron en exprimait le désir, l’un des gardes les conduisait à lui, à l’hôtel ou au studio d’enregistrement le plus souvent, affirment-elles, évoquant des rapports imposés sans préservatif et des gifles quand elles se débattaient.

Certaines agressions se seraient également déroulées dans le pavillon-même ou encore dans les toilettes d’un supermarché. Si elles se refusaient à lui, il ne les faisait plus travailler.

Toutes ses danseuses subissaient le même sort, selon elles. Les plaignantes, qui ont fini par s’échapper du pavillon une nuit de juin 2006, ont déposé plainte en 2007, 2009 et 2013 et ne sont plus jamais retournées en RDC, par peur de représailles.

Koffi Olomidé avait précipitamment regagné son pays en 2009 lorsqu’il avait appris qu’une mise en examen (inculpation), assortie d’un placement en détention provisoire, avait été requise à son encontre.

Ce n’est pas la première fois que la star congolaise, mariée et père de famille, a maille à partir avec la justice française. Il y a déjà été condamné en 2006 à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale.

Dans son pays, Koffi Olomidé a été brièvement écroué en 2016, avant d’être libéré sous caution, pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses.

En 2012, il avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour des violences contre son producteur. Et il fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice zambienne pour avoir violenté la même année un photojournaliste rwandais à Lusaka. Appelé à comparaître dans la capitale zambienne en septembre dernier, le prévenu ne s’était pas présenté.

Avec Echos du congo

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